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MOUVEMENT MISSIONNAIRE INTÉRIEUR LAÏQUE

BRANCHE FRANÇAISE

ORIGINE :

            En 1920, à des fins de publication (The Présent Truth La Vérité Présente) et autres utilisations afférentes à leur but, quelques Étudiants de la Bible aux U.S.A. adoptèrent l'appellation « Laymen's Home Missionary Movement Mouvement Missionnaire Intérieur Laïque ». Elle reprenait le nom donné en 1913 par C. T. Russell à une forme spéciale de travail envers le public, en Amérique, avec le « Photodrame de la Création ». C'est en 1920, après la séparation d'avec J. F. Rutherford et ses suiveurs que Paul S. L. Johnson et Raymond G. Jolly, deux éminents professeurs et étudiants de la Bible en hébreu et en grec, ainsi que d'autres, adoptèrent ce nom pour leur Mouvement non confessionnel.

            Dès 1917, un français, Joseph Lefèvre, (1883-1964) qui traduisait des articles des Tours de Garde de C. T. Russell, suivit divers aspects de la controverse opposant les défenseurs des vérités bibliques développées durant 40 ans par C. T. Russell aux « déviationnistes » qui se scindèrent en de nombreux groupes plus ou moins importants, le principal étant dirigé par J. F. Rutherford qui est en réalité à l'origine de la Société des Témoins de Jéhovah.

LA SÉPARATION :

            Ce n’est cependant que le 1er septembre 1922 que parut une brochure, « Redressement Nécessaire », contenant une petite compilation non seulement des déviations de la Société, des falsifications des écrits de C. T. Russell, mais aussi des copies de lettres de ses opposants expédiées de divers continents. Le Comité de Rédaction était composé de J. Chevalier, H. Roussell, J. Lefèvre et E. Riegler.

DÉVELOPPEMENT :

            A DENAIN dans le Nord où se trouvait ce que l'on appelait « le berceau de la Vérité en France », une scission se produisit entre ceux qui s'en tenaient fidèlement aux enseignements bibliques doctrinaux et autres rappelés par C. T. Russell et ceux qui acceptaient les prétendues « nouvelles vérités » de la Société. Après avoir laissé à chacun, spécialement à partir du mois d'août, le temps d'examiner les treize points principaux de divergence, la séparation fut consommée le 10 septembre 1922. Les détails de cette séparation d'une quarantaine de membres sont consignés dans le compte-rendu de leur réunion du 24 septembre 1922 à Denain. Ainsi fut constituée, à l'époque, « l'Association des Étudiants de la Bible de Denain ».

            Sous l'impulsion des quatre personnes citées ci-dessus le premier numéro de « La Bonne Nouvelle » paraissait le 25 mars 1923, édité jusqu'en 1925 par le « Comité d'Études Bibliques ». C'est une compilation d'articles de C. T. Russell qui n'avaient pas été traduits avant sa mort. Ceci servit de trait d'union entre la période de la Parousie et celle de l'Épiphanie, les deux derniers numéros de cette publication contiennent déjà des articles importants de « La Vérité Présente ». C'est en 1926, qu'apparaît, en France, le Mouvement Missionnaire Intérieur Laïque.

            Il est difficile de donner les noms de tous ceux qui ont enraciné le M. M. I. L. en France nous ne citerons pour la période « troublée » que les familles Bocquillon, Larvent, Bisiaux, Lambert, Farriaux, Lefèvre et autres.

            Dès 1926, « La Vérité Présente » commence à paraître, traduite en grande partie par Joseph Lefèvre et Samuel Lambert.

            Dans le même temps apparaît l'homme qui marquera de son empreinte le M. M. I. L., Marcel Caron (1903-1976). Jeune instituteur, il avait eu connaissance du « Plan Divin des Ages » par un vieux mineur ramenant chez lui son père qui venait d'être blessé à son travail.

            Connaissant et parlant très bien l'anglais, il devint un collaborateur efficient de Joseph Lefèvre dans la traduction et l'impression, aidé aussi très efficacement dans d'autres branches par Élie Bocquillon (1903-1984).

            En réalité, Marcel Caron eut la charge officieuse (pour raison professionnelle) mais réelle de l’œuvre de 1935 jusqu'à sa mort en 1976. Joseph Lefèvre ne fut, pour raison de santé, que le gérant officiel jusqu'en 1958.

            Il faut signaler également l'aide précieuse apportée à tous égards, à partir des années 20, par des amis polonais émigrés volontairement ou persécutés en Pologne à cause de leurs convictions. Ils recevaient dans leur langue, dès 1921, la « Vérité Présente » et tinrent leur première Convention à Bruay-en-Artois en 1926. Ils se répartirent dans le Nord, la Vendée, le Sud-ouest et la région de Saint-Etienne. Leur conducteur principal en France fut Joseph Hermann (1906-1961) durant quelques années, avant leur intégration dans le champ français. Il fût aidé par Jean Kuc (1903-1981), venu de Pologne avec sa famille après 1945 ainsi que par les frères Obajtek, dont l'un, César, (1919-2003) fut longtemps le traducteur de leur journal imprimé en France après la guerre de 1940-45, ainsi qu'un interprète zélé. Leurs descendants, parfaitement intégrés, demeurent des collaborateurs précieux.

            C'est après la seconde guerre, durant laquelle, avec l'aide d'Élie Bocquillon et des Larvent, père 1882-1954 et fils, Marcel Caron put faire paraître la « Vérité Présente », qu'il entreprit, seul, l'impression d'un volume sur une petite machine à imprimer des « faire-part » de décès et autres petits travaux. Il s'agissait du premier ouvrage de Russell destiné au public le « Divin Plan des Ages ». Heureusement, Marcel Caron fut, bientôt rejoint et secondé, en 1946, par cinq jeunes nouveaux membres, dont le représentant actuel du M. M. I. L., Gilbert Hermetz, qui travaillèrent trois ans et demi sur cet ouvrage, terminé en juillet 1950, et prêt pour le colportage et autres moyens de diffusion foires, marchés, etc toujours dans la légalité, la tolérance et le volontariat, chacun approfondissant l'enracinement.

            Parallèlement, Marcel Caron revoyait et améliorait la traduction des cinq autres volumes des « Études dans les Écritures » qui parurent entre 1953 et 1971, en plus d'autres écrits de la plume de C. T. Russell. Le M. M. I. L. est le seul Mouvement en France à avoir traduit et reproduit le maximum des écrits de Russell.

            En janvier 1957 paraissait le premier numéro de L'Étendard de la Bible, plus spécialement destiné au public en général. En outre, Marcel Caron élabora un plan de travail prévoyant la parution des volumes de l'Épiphanie, de la plume de Johnson. Il en fit paraître trois avant sa mort, sur les dix maintenant parus en français.

            Enfin, un travail important dans la défense d'Israël et du Sionisme biblique commença sous son égide à partir de 1956, et se poursuit toujours.

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