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REFUTATION DE FAUSSES ACCUSATIONS CONTRE

LE PASTEUR RUSSELL

(Tiré de Présent Truth Sept.-Oct. 1975)

Multiples accusations contre Ce Serviteur de Dieu

Sœur Russell commence à s'opposer
Les archives du tribunal
Accusation des juges — verdict du jury
Une fausse insinuation au sujet de la pension alimentaire
Le « blé miracle » et le « brooklyn eagle »
Le rapport du gouvernement
Les accusations de parjure du rev. J. J. Ross, etc.
La déposition personnelle du pasteur Russell
Russell pour ce qui est du grec et de l'hébreu
Russell donne des explications au sujet de son éducation et de son ordination
« Comme imposteurs quoique véridiques »
Rapide analyse du cas
Aucune plainte contre la loi
Les Enseignements bibliques et le nom du Pasteur Russell à l’honneur
La calomnie pertinente de Martin et de Klann, une citation trompeuse et incomplète
Cherchant à soutenir la calomnie
D'autres faussetés, mauvaises représentations et calomnies
Une citation trompeuse et incomplète
« Les Études dans les Écritures » ne remplacent pas la Bible
« De dangereux experts (?) des sectes religieuses »

*  *  *

Actes 5 : 38-39 — « Et maintenant je vous dis : Ne vous mêlez plus de ces hommes, et laissez-les ; car si ce dessein ou cette œuvre est des hommes, elle sera détruite ; mais si elle est de Dieu, vous ne pourrez les détruire ; — de peur que vous ne soyez même trouvés faire la guerre à Dieu. »

*  *  *

            L'UNE des épreuves les plus dures que le Pasteur Russell ait eu à supporter fut en relation avec sa femme, Madame Maria F. Russell. Ils se marièrent en 1879 et vécurent heureux ensemble pendant de nombreuses années, durant lesquelles elle travailla en harmonie avec lui, en l'aidant à la publication de la Tour de Garde de Sion et autrement pour présenter la Vérité de la Moisson, le défendant même de manière efficace au cours du criblage de 1891 à 1894, en montrant à partir des Écritures qu'il était « Ce Serviteur. »

 

SR. RUSSELL COMMENCE A S'OPPOSER

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            Mais Sœur Russell ne se contenta pas de rester une assistante de son mari. Elle insista pour que ses propres articles soient imprimés dans la Tour de Garde sans qu'il en soit le rédacteur. Naturellement, il ne pouvait permettre cela sans être infidèle à sa charge d'économe envers le Seigneur et la vérité. Elle commença alors à s'opposer à lui de manière croissante, et des membres de sa famille furent ses complices dans son opposition à frère Russell.

            Dans la Tour de Garde du 15 juillet 1906 (Reprints 3815, § 1) frère Russell décrit ce qui se produisit en 1903 et par la suite :

« En 1903, Madame Russell avait mis de côté à la banque une petite somme d'argent, laquelle fut de toute évidence consacrée à nuire à son mari. Le moment opportun de l'utiliser vint et avec cet argent, elle publia un nouveau tract — non pas pour stimuler les pensées pures du peuple de Dieu mais pour faire exactement l'inverse. C'était une tentative pour me représenter faussement, pour me calomnier. Ce tract avait pour objet de donner des lettres que j'avais écrites à Madame Russell et des copies de ses réponses. On y déclarait que j'avais été malveillant à son égard, que je refusais de lui parler et que je lui écrivais ces épîtres désagréables. Je me souvenais bien de l'époque où elle était avec moi, où elle refusait de me parler malgré tous mes efforts, et je me rappelais d'une autre époque où elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour gêner mon travail, à tel point que je dus lui dire que mon temps ne pouvait être utilisé continuellement à « discuter d'affaires. » Pour économiser du temps, je lui écrivis plusieurs réponses sur mon papier à écrire habituel. »

            « Le tract dans son ensemble était une grossière perversion des faits, et fut écrit expressément pour nuire aux intérêts de la cause que je représentais. Ils furent adressés à toutes les adresses de la Tour de Garde qu'elle put se procurer et des liasses en furent envoyées aux ministres dans différentes villes où des services de pèlerins étaient annoncés dans les colonnes de la Tour de Garde, et une lettre qui accompagnait chaque liasse demandait aux ministres qui la recevaient de les accepter, de chercher où la réunion du peuple de l'Aurore Millénaire avait lieu et de demander à quelques personnes de distribuer ces tracts à ces réunions. On s'attendait à ce que des ministres de diverses dénominations seraient si opposés à l'Aurore Millénaire et à leur auteur qu'ils prendraient plaisir à ce grossier travail ; mais il est à relever, à leur crédit, que peu d'entre eux acceptèrent la proposition. Certains répondirent pour refuser le service et en décrivant la requête comme méchante, méprisable, insultante à leur nature humaine. »

« Cela se situait au début de 1903 et me conduisit à conclure que mes efforts pour aider ma femme avaient été pris à son avantage par l'adversaire comme un moyen de nuire à la Vérité à laquelle j'avais consacré ma vie et mon tout. J'en conclus que l'aide de ma part devait cesser et je mis la responsabilité de la résidence à ma sœur, en réservant toutefois une chambre pour Madame Russell et en faisant des arrangements pour sa pension. Il en résulta de l'agitation ; Madame Russell, ses parents et ses locataires, créèrent un tel désordre que ma sœur fut obligée d'en appeler à la protection de la police, tandis que Madame Russell et ses amis représentaient faussement les choses dans la presse publique autant qu'ils le pouvaient. »

« Depuis lors, sur l'ordre du Tribunal, Madame Russell a reçu de moi $ 40, — par mois pour son entretien, et son procès en divorce de lit et de corps, avec pension alimentaire, vient de se terminer (c'était ainsi en réalité une séparation de lit et de corps, et non un divorce dans le sens absolu — Éditeur). Elle a été séparée de moi autant que l'on puisse l'imaginer pendant des années. Elle ne pouvait en tirer aucun avantage du point de vue monétaire qu'elle ne possédait pas déjà. Je dois donc admettre que le motif qui est derrière ce procès est la vengeance ; d'avoir la possibilité de me diffamer et de médire de la vérité, comme une revanche parce que je lui ai refusé la possibilité de prendre toutes les libertés qu'elle désirait dans les colonnes de la Tour de Garde de Sion. »

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LES ARCHIVES DU TRIBUNAL

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Le chef d'accusation de Madame Russell admettait qu'il n'y avait eu aucune cohabitation entre elle et son mari, et son avocat essaya de montrer à partir de cela qu'elle fut privée de l'un des principaux plaisirs de la vie. Le tribunal ne le permit pas. Le fait est que l'affaire était sous le propre contrôle de Madame Russell. Elle avait bien compris que son mari préférait vivre une vie célibataire séparée, mais elle avait été d'accord et avait dit qu'elle préférait cela. Elle connaissait son enseignement sur ce sujet, tel qu'il est maintenant décrit dans le Vol. 6, chap. 12, des « Études dans les Écritures » — que ni le mari ni la femme ne peuvent se « priver » l'un l'autre des droits raisonnables du mariage.

Malgré ce qui précède, Madame Russell, à la barre des témoins et par son avocat, essaya de donner l'impression que son mari était très enclin à l'amour, « comme une méduse qui flotte » (« like a jelly fish floating around »), « embrassant toutes les femmes consentantes ». Elle dit que quelqu'un lui avait dit cela treize ans auparavant. Un témoignage par ouï-dire n'est pas admis au tribunal, mais le but recherché était d'obtenir la flétrissure publique de son mari comme un « vaurien », en sorte que son avocat introduisit ceci subrepticement en faisant jurer Madame Russell qu'elle l'avait dit à son mari dix ans auparavant.

Quand le jour suivant son mari vint rendre témoignage et jura qu'il n'avait jamais utilisé ce langage (et n'en avait jamais entendu parler auparavant), tous les gens raisonnables conclurent que seul un idiot ferait à son propre sujet une remarque aussi peu flatteuse (méduse). Ils en conclurent aussi que, même une femme ordinaire, qui a cherché une accusation contre son mari pendant treize ans, pourrait imaginer des choses étonnantes et créer dans sa propre pensée des choses vivantes et réelles. C'est la vue la plus charitable possible d'un tel serment. Le tribunal décida que le témoignage serait radié des minutes de la cour.

Madame Russell fit état d'une intimité déplacée entre son mari et « Rose », qui devint un membre de la famille Russell en 1888. La tentative de Madame Russell et de son avocat de donner l'impression d'intimité criminelle était si manifeste que le Tribunal interrompit de rechercher, puisque l'intimité criminelle était l'objet d'une accusation, pourquoi elle n'avait pas été une part du chef d'accusation et pourquoi « Rose » n'avait pas été constituée codéfenderesse dans le procès ?

Ensuite, aussi bien Madame Russell que son avocat renoncèrent à toute accusation d'intimité criminelle, mais voulurent dire, que « Rose » s'était assise sur les genoux de Monsieur Russell et qu'il l'avait embrassée. Madame Russell jura aussi qu'une nuit elle était entrée dans la chambre de « Rose » et y avait trouvé M. Russell assis près de son lit, lui tenant la main. La tentative de Madame Russell n'était pas de dire « la vérité, toute la vérité et rien que la vérité », mais au contraire, de ne faire état que d'une partie de la vérité afin de donner un semblant de base pour faire soupçonner le mal, ce qui nuirait à l'influence de son mari parmi ceux qui ne le connaissaient pas.

            Le jour suivant, Monsieur Russell, à la barre des témoins, expliqua que « Rose » et son frère « Charles » étaient des membres de la famille et des assistants du bureau — la première à la demande de Madame Russell. « Rose » avait l'air très enfantine, portait des robes courtes, et donnait à Monsieur Russell l'impression d'avoir 13 ans. Il ne savait pas son âge, mais quelqu'un d'autre qui la connaissait supposait qu'elle n'avait alors que 10 ans. Il se peut qu'elle ait eu plus de 13 ans en 1888. Le frère vint tout d'abord, et après la venue de « Rose », il mourut.

Ce fut quelques mois plus tard que, dans le bureau de la Tour de Garde, Mr Russell, ayant entendu des sanglots, se retourna pour trouver « Rose » en larmes. Il demanda pourquoi, et « Rose », qui pleurait encore, vint vers lui, s'assit sur ses genoux et se plaignit que Madame Russell l’avait fait trop travailler avant qu'elle vienne au bureau ; elle déclara se sentir fatiguée et sans ami. Il lui dit que tout cela était une erreur. Il défendit Madame Russell, affirmant qu'elle n'avait pas l'intention d'être désagréable ou déraisonnable, et dit à « Rose » de faire ce qu'elle pouvait faire, joyeusement, ensuite d'expliquer sa lassitude, et qu'il était sûr que rien de déraisonnable ne serait demandé. Alors, s'arrêtant soudainement de pleurer, « Rose » embrassa Mr. Russell.

Malgré sa surprise au sujet de tout cela, Mr Russell n'en eut aucun ressentiment ni ne le réprouva ; mais, plutôt, il se réprouva lui-même pour n'avoir pas été plus paternel auparavant. Cette nuit même, il parla de « Rose » avec sa femme, et lui montra qu'elle était sûrement solitaire depuis la mort de son frère, et que ce serait un devoir de considérer ses intérêts avec plus de soin.

Madame Russell acquiesça et d'un commun accord, il fut décidé que « Rose » serait par la suite considérée et traitée comme une fille adoptive. Ainsi, « Rose » fut informée en présence des trois, et invitée à passer ses soirées dans la grande chambre d'étude et de lecture avec les Russell. Cette décision fut observée ; quand « Rose » se retirait, habituellement à 9 heures du soir, Madame Russell l'embrassait, lui disait bonne nuit, et lui disait de « rendre le baiser » (pass the kiss alogg) à Mr. Russell aussi. Cette coutume se poursuivit durant plusieurs années, jusqu'à ce que Mr. Russell dise à « Rose » : « je crois que le mieux est que je cesse de vous embrasser ; vous portez maintenant des robes longues et vous avez plus l'air d'une femme ; il se pourrait que Madame Russell soit jalouse : — bien qu'elle n'ait jamais dit une parole qui le laisse entendre, je désire ne pas lui laisser la moindre raison d'avoir cette impression ». Mr Russell déclara que ce fut bien après qu'il eut cessé sa conduite paternelle convenable envers « Rose » que Madame Russell (qui était devenue étrangère parce qu'elle n'avait pas obtenu toute la liberté qu'elle désirait avoir dans les colonnes de la Tour de Garde lui reprocha d'embrasser « Rose ».

Au sujet de la déclaration de Madame Russell d'avoir trouvé son mari dans la chambre de « Rose » une nuit, assis près de son lit et tenant sa main, Mr Russell déclara qu'il n'avait aucun souvenir des faits, mais que, puisqu'il avait une petite connaissance de la médecine, tous les membres de la famille faisaient appel à lui en cas de maladie ; Madame Russell, sa mère, ses sœurs et les enfants de ses sœurs, tous avaient l'habitude de faire appel à Mr. Russell, qui avait une armoire de médicaments libres, adressant les cas sérieux à un praticien régulier. Mr. Russell avait l'impression que le cas en question était urgent et il lui prenait son pouls. Toute l'affaire « Rose » prenait une apparence différente une fois placée dans le lumière de la vérité. Le tribunal décréta que le témoignage sur « Rose » était sans objet, et ordonna qu'il fut rayé des minutes de la cour.

Madame Russell mentionna une personne du nom d’ « Émilie », une sœur en Christ, qui servit comme femme de ménage dans la famille Russell environ 14 ans auparavant. Avec l'aide de son avocat, Madame Russell fit ressortir avec un effet dramatique qu'elle avait une fois trouvé Mr. Russell dans la chambre d’ « Emilie » avec la porte fermée ! De nouveau toute la vérité fut sacrifiée sous serment, et une vérité partielle avec de fausses suggestions alla au public.

A la barre des témoins le jour suivant Mr. Russell explique toute l'affaire. Un matin « Émilie » était malade, et on l'appela pour la voir et lui prescrire un remède. La chambre d’ « Émilie » contenait une plonge et une pompe utilisées pour les eaux et les déchets du second étage. Le bruit de la pompe empêchait d'entendre, et Mr. Russell tourna la clé dans la porte pour empêcher la confusion jusqu'à ce qu'il put entendre ce qu' « Émilie » avait à dire au sujet de son état — certainement moins d'une minute, probablement une demi minute. « Émilie », maintenant mariée, placée à la barre des témoins, jura qu'elle ne savait pas que la porte était fermée à clé, même pour un instant, et qu'alors, et à n'importe quel moment, la conduite de Mr. Russell avait été envers elle des plus exemplaires.

Mr. Russell déclara qu'il n'avait aucune connaissance du fait que sa femme avait remarqué cette affaire jusqu'à ce que, des années après (lorsqu'elle essaya de le forcer à lui accorder toute la liberté qu'elle désirait dans les colonnes de la Tour de Garde, elle la mentionna, en disant que cela n'aurait pas bien sonné si on l'avait dit. Même alors, cependant, Mr Russell ne pouvait croire que dans son cœur, elle voulait dire cela, ou qu'elle voudrait se prêter à une fausse représentation aussi diabolique, à une falsification de « toute la vérité ».

            Madame Russell prétendit avoir reçu de mauvais traitements de la part de son mari, mais ne présenta aucune preuve pour appuyer sa déclaration. Le crime principal de son mari était que, à une occasion, (pendant 18 ans de vie conjugale) alors qu'il se rendait à Denver, il négligea et refusa de l'embrasser en partant. Le jour suivant, à la barre des témoins, Mr. Russell corrigea la déclaration, en disant que son voyage était pour New York City au lieu de Denver ; il déclara qu'il avait expliqué à sa femme que sa conduite à ce moment-là ne justifiait aucune manifestation spéciale d'affection, et qu'il ne croyait pas bon de donner des caresses hypocrites...

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ACCUSATION DES JUGES — VERDICT DU JURY

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            Le juge, dans ce cas, aussi bien que les auditeurs du tribunal, les avocats, etc., perçurent clairement que les accusations de Madame Russell étaient des histoires inventées, qu'elle n'avait souffert d'aucune indignité de ma part, et l'accusation du juge fut faite en ma faveur avec autant de force que possible.

Le jury sortit pendant environ deux heures et revint avec un verdict qui accordait le divorce — au grand étonnement de tous ceux que cela concernait. Comme explication du verdict, certains jurés dirent : « Nous avons conclu qu'il n'y aurait aucun espoir de réconciliation, et que nous ferions une faveur pour les deux parties en décidant le divorce ».

Mon avocat a fait une déclaration devant le tribunal afin que l'on rejette le verdict du jury, comme étant opposé à la loi et à l'évidence dans ce cas. On me déclara que le tribunal pourrait ne pas parvenir à une décision dans cette affaire avant des mois ; même alors, nous savons tous qu'un juge n'aime pas traiter le verdict d'un jury de façon aussi arbitraire, même si la loi lui donne le droit de le faire en pareil cas. Je n'étais pas opposé à ce que ma femme obtienne le divorce, mais je m'y suis opposé parce que son plaidoyer était faux et calomnieux.

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UNE FAUSSE INSINUATION AU SUJET DE LA PENSION ALIMENTAIRE

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            Le témoignage ci-dessus montre clairement que les accusations de Madame Russell contre frère Russell étaient des histoires manifestement inventées par elle pour essayer de lui nuire ainsi qu'à la cause de la Vérité, parce qu'il ne voulait pas lui permettre toutes les libertés qu'elle désirait dans les colonnes de la Tour de Garde. Malgré cela, de nombreux membres du clergé et d'autres continuent à faire circuler ces calomnies sur une grande échelle.

            Un pasteur, dans les colonnes d'un journal syndical très répandu, prétendit récemment que frère Russell avait déménagé de Pittsburg à Brooklyn en 1909 à cause du divorce et du fait que, comme conséquence, il devait payer une pension alimentaire et aussi à cause de son procès en diffamation contre le Brooklyn Eagle [l'Aigle de Brooklyn] (qui ne débuta pas avant quatre ans après le déménagement à Brooklyn ! Jusqu'où le clergé ira-t-il pour discréditer frère Russell ?)

Les vraies raisons pour lesquelles frère Russell déménagea à Brooklyn furent qu'il croyait que Brooklyn, qui était alors connue comme la « cité des églises », offrirait de meilleurs avantages et facilités pour répandre la Vérité, et parce qu'il y avait une conspiration à Pittsburg pour le chasser de la direction du travail de la Vérité.

Le même pasteur, en plus de l'utilisation de l'histoire fausse et calomnieuse de l'histoire de la « méduse » pour discréditer frère Russell, cherche à le discréditer en prétendant qu'il a transféré $ 317.000 à la Watch Tower Bible and Tract Society, en prétendant qu'il ne pouvait allouer que $ 40 par mois de pension alimentaire.

Il donne ainsi l'impression qu'une pension alimentaire de plus de $ 40 ; ne fut jamais payée à Madame Russell. Cela n'est pas vrai, car il nous est dit clairement dans la Tour de Garde du 1er juillet 1909 (Reprints 4424, col. 2, par. 3 — non traduit), que, après la demande de Madame Russell que son attribution mensuelle (pension alimentaire) soit augmentée de $ 40, — à $ 100, — cette augmentation fut autorisée par le tribunal ; elle fut payée en conséquence, certains frères aidant même frère Russell à payer d'avance pour plusieurs années jusqu'en 1913, en une somme dépassant $ 9000 !

Pour ce qui est du transfert de fonds par frère Russell à la Société, on doit le féliciter plutôt que le blâmer de l'avoir fait, afin que Madame Russell ne puisse pas les utiliser contre lui et la cause de la Vérité, qu'il aimait et dans laquelle il avait travaillé durement aussi longtemps.

            Ainsi les récits prouvent que ces vieilles allégations, selon lesquelles frère Russell était immoral et qu'il était un mari méchant et infidèle, allégations qui sont encore fréquemment et continuellement utilisées par le clergé et d'autres pour essayer de le discréditer, sont complètement fausses.

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LE « BLÉ MIRACLE » ET LE « BROOKLYN EAGLE »
(l'Aigle de Brooklyn)

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Frère Russell est fréquemment et continuellement accusé faussement, par le clergé et d'autres d'être sans principe et un menteur et un escroc, surtout, en relation avec la vente du « blé miracle » pour $ 1 — la livre, qu'il annonça dans la Tour de Garde. Au début de 1913, le Brooklyn Eagle écrivit à ce sujet une satire sur frère Russell dans une caricature, qui le montrait avec un petit sac de blé ; et par ce moyen ainsi que par le procès qui s'ensuivit pour diffamation contre ce journal, ces fausses accusations connurent une grande publicité. Pour un rapport du tribunal sur ce cas et la décision (en faveur de The Eagle), voyez s'il vous plait Reprints 5189, 5190 (non traduit).

 

L'HISTOIRE DU « BLÉ MIRACLE »

 

Frère Russell était toujours attentif aux premiers rayons du Millénium et publiait beaucoup de ces sujets dans « Vues de la Tour de Garde ». La Tour du 15 mars 1908 (Reprints 4152 — non traduit) reproduit un sujet tiré de la presse publique parlant de ce qui est appelé le « blé miracle » — comment M.K.B. Stoner de Fincastle, Virginie (qui n'était pas associé avec le Pasteur Russell ou avec le mouvement de la Vérité) trouva un épi inhabituel de blé, au sujet duquel il est déclaré ce qui suit :

« M. Stoner fut émerveillé. Cela semblait incroyable. Lorsqu'un Français, en 1842, annonça qu'il avait découvert une espèce de blé dans la région méditerranéenne qui produisait quatre épis par plante, des gens dirent qu'il était fou.

« Mais, voici qu'il y avait des plantes avec 142 épis !

« Naturellement, M. Stoner préserva soigneusement les épis, et, l'année suivante, sema la semence, en continuant à le faire chaque année, car il réalisait qu'il avait découvert une espèce phénoménale de grain. Et chaque année son étonnement croissait.

« Cette première année, après la découverte de la plante, il obtint 2 000 grains. En 1906, il en obtint seize boisseaux et il avait maintenant fait pousser une récolte de blé, toute soigneusement préservée pour la semence, de 800 boisseaux.

« Ce qu'il y a de plus remarquable au sujet de ce blé est ceci : Alors qu'il est produit dans les zones à blé de ce pays une moyenne de dix-sept boisseaux par acre au plus, le rendement moyen du « blé miracle » durant les trois dernières années fut de cinquante-six boisseaux par acre ; et alors qu'il faut de huit à dix pecks (1 peck = 8 litres 81 environ) de semence pour ensemencer une acre en Virginie, M. Stoner n'en utilise que deux pecks, et, en comparaison avec le rendement du blé ordinaire du voisinage, qui est de huit boisseaux pour chaque boisseau de semence, M. Stoner obtient environ soixante-quinze boisseaux pour un. Une tige ordinaire de blé recouvre environ un espace de quatre pouces. Le blé miracle en couvre douze.

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LE RAPPORT DU GOUVERNEMENT

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« L'année passée, les fonctionnaires du gouvernement des États-Unis s'intéressèrent au blé remarquable et envoyèrent M. H. A. Miller, assistant en agriculture, pour l'examiner. Dans son rapport, il déclare :

« On a fait pousser le blé, qui vient d'une source inconnue, dans une pépinière chaque année depuis ce moment-là, et on l'a fait pousser aussi dans des conditions de champs, pendant les deux dernières années, avec d'excellents résultats. Le rendement a été de deux à trois fois le rendement d'autres variétés que l'on avait fait pousser à la ferme dans des conditions identiques de culture, à part la cadence d'ensemencement qui fut de huit à dix pecks par acre, qui est la méthode habituelle des paysans des environs.

« Des tests de mouture ont été faits avec ce blé, et sa qualité semble aussi bonne que celle des autres variétés de blé d'hiver, sinon supérieure.

« La hauteur moyenne du blé, selon le rapport, est de quatre pieds et quatre pouces (130 centimètres environ).

« On dit que le gouvernement russe s’est procuré une option sur le blé, et achètera une consignation de 80 000 000 de boisseaux, quand cette quantité en aura été récoltée. Durant la prochaine année, la semence sera distribuée aux agriculteurs de Virginie et de Caroline du Nord, qui la feront pousser et en préserveront la semence, en la gardant seulement pour planter jusqu'à ce que la quantité requise soit atteinte ».

Le « blé miracle » est de plus en plus mentionné encore dans « Vues de la Tour de Garde » du 1er oct. 1910 (Reprints 4688, 4689 ; voyez aussi 4205, 4206, 4250), y compris une lettre pertinente de frère J. A, Robert. Le « blé miracle » fut exposé par l'État d'Illinois à l'Exposition Mondiale de 1915 comme étant son « blé du meilleur prix » (Z 5648).

Dans la Tour du 15 juin 1911 (Reprints 4844), sous le titre « Une donation de blé miracle », nous trouvons ce qui suit :

« Frère Bohnet nous écrit qu'il a graduellement accumulé une récolte de blé miracle à partir de quelques grains qu'il avait obtenus pour commencer. Il préfère que la première occasion favorable d'obtenir ce blé aille aux lecteurs de la Tour de Garde. Il le vendra $ 1 la livre, port compris, et en donne le produit entier à notre Société. Toutes les commandes pour ce blé devraient être adressées à « Miracle Wheat Bohnet, 17 Hicks St.,Brooklyn,N.Y. Ceci permettra de garder à part ce courrier de notre courrier personnel ».

Dans la Tour du 11 août 1911 (Reprints 4866) on annonça que « frère Bohnet a du « blé miracle » en abondance maintenant, qu'il le vendra à la livre et en donnera le produit entier à notre fond pour les tracts ». On annonça aussi que l'annonce précédente « avait amené beaucoup de commandes ». Un prix légèrement inférieur à $ 1, la livre avait été annoncé en cas de grosses commandes.

En harmonie avec ce qui est cité ci-dessus et avec les références données ; avec les minutes du tribunal et autres, les faits de la cause sont les suivants :

(1) M. K. B. Stoner, agriculteur de Virginie, qui n'était pas dans le mouvement du Pasteur Russell, découvrit à l’origine un plant spécialement prolifique de blé qu'il nomma plus tard « blé miracle ».

(2) La presse publique — non pas le Pasteur Russell annonça la première ce « blé miracle » — comme étant une découverte remarquable — et parla de son rendement fabuleux, de 142 épis par tige.

(3) Le gouvernement des États-Unis envoya un assistant en agriculture, M, H. A. Miller, pour l'examiner, et il rapporta que « la production avait été de deux à trois fois la production d'autres variétés que l'on avait fait pousser à la ferme dans des conditions identiques de culture, à part la proportion d'ensemencement, qui était de deux pecks par acre, alors que les autres variétés étaient semées dans la proportion de huit à dix pecks par acre », que des tests de mouture montraient que « la qualité semblait être aussi bonne, sinon supérieure, à celle d'autres variétés de blé d'hiver », et que « la hauteur moyenne du blé est de quatre pieds quatre pouces ».

(4) Le gouvernement russe s'assura une option pour en acheter une certaine quantité aussitôt qu'elle sera disponible.

(5) L'Etat d'Illinois l'exposa à l' Exposition Mondiale de 1915 comme son « blé du meilleur prix ».

(6) M. K. B. Stoner fixa le prix auquel il vendait cette semence de blé à $ 1,25 la livre.

(7) M. J.A. Bonnet en obtint quelques grains et, aux environs de 1911, il avait propagé une bonne quantité de semences ; étant intéressé à la diffusion de la Vérité de la Parole de Dieu, il donna la première occasion d'en acheter aux lecteurs de la Tour de Garde, en en fixant le prix à $ 1, la livre, port compris, — un prix très raisonnable pour un pareil choix de semence de blé afin que son utilisation devint générale.

(8) Ce n'est pas le Pasteur Russell qui en fixa le prix, ni qui s'engagea dans la vente de la semence de blé. Tout ce qu'il fit fut d'annoncer dans la Tour de Garde l'offre de M. Bohnet.

(9) Toutes les commandes et toute la correspondance concernant le blé ne devaient pas être envoyées au Pasteur Russell, mais à « Blé Miracle Bohnet ». C'est M. Bohnet qui devait exécuter toutes les commandes. Le Pasteur Russell avait spécifié qu'aucune commande ni qu'aucun courrier concernant cette question ne devaient lui parvenir. M. Bohnet mettait tout le produit (environ $ 1800) dans les fonds de la Watch Tower Bible and Tract Society. Le Pasteur Russell lui-même ne reçut pas même un cent de cet argent.

(10) Après la publicité défavorable au sujet du « Blé miracle », ceux qui l'avaient obtenu furent informé que, s'ils n'étaient pas satisfaits, leur argent leur serait rendu ; mais personne ne demanda de remboursement.

Ainsi les faits de la cause montrent que les façons d'agir de frère Russell concernant le « blé miracle » furent certainement droites et appropriées et en contraste puissant avec certains plans du clergé pour obtenir de l'argent (voyez par exemple Z 5190). L'accusation du clergé et d'autres que frère Russell était un homme sans principe, un truqueur et un escroc, est manifestée comme étant complètement fausse.

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LES ACCUSATIONS DE PARJURE DU REV. J. J. ROSS, ETC.

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Le Rév. J. J. Ross, pasteur de l'Eglise baptiste de la James Street, à Harnilton, Ontario, Canada, représenta faussement frère Russell comme parjure dans le jugement de la cour de Ross. De nombreux membres du clergé et d'autres de l'église nominale ont fréquemment et continuellement fait de même.

Ce fut en 1912 que M. Ross publia une brochure contre frère Russell, attaquant ses enseignements comme « les doctrines destructrices d'un homme qui n'est ni un savant ni un théologien ». M. Ross dénonça violemment tout le système de frère Russell, comme étant « anti-rationnel, anti-scientifique, anti-biblique, anti­chrétien, et une déplorable perversion de l'Évangile du cher Fils de Dieu ». Il dénonça frère Russell, ses qualifications en tant que ministre, et son exemple moral en tant que « Pasteur ».

Le Pasteur Russell réalisa que M. Ross, comme d'autres qui s'opposaient à ses enseignements tirés de la Bible et ne pouvaient leur répondre avec les Écritures, avait recours (comme le firent les scribes et les pharisiens d'antan) à la calomnie et à la diffamation (l'un des artifices de Satan). Par conséquent, frère Russell sentit que c'était son devoir envers le Seigneur et le public, de présenter « la vérité dans l'amour » et de faire ce qu'il pouvait pour résister aux « ténèbres épaisses » et aux credo faits par les hommes dans les Ages des Ténèbres et qui « couvraient les peuples » pour aider aussi les gens qui souffraient et avaient faim dans la présente « famine dans le pays » prophétisée, « non pas une famine de pain, ni de soif d'eau, mais d'entendre les paroles du Seigneur » Éph. 4 : 15 ; És. 60 : 2 ; Amos 8 : 11, 12.

Réalisant le tort que M. Ross était en train de faire à la diffusion de la vérité de la Parole de Dieu, frère Russell, après avoir consulté d'autres frères, intenta un procès pour attaque diffamatoire contre lui au tribunal de Hamilton. Voici ses propres déclarations (voyez les Reprints 5782, dernier par. et 5543 - non traduit).

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LA DEPOSITION PERSONNELLE DU PASTEUR RUSSELL

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« J'en appelle à la cour qui a la juridiction du Rév. Ross, avec la pensée de l'obliger à cesser de faire du mal et de s'opposer au message du Seigneur que je m'efforce d'apporter à tous. Mes avocats, naturellement, furent obligés d'engager leur action en accord avec les lois du pays. Alors que le cas était encore en suspens, j'écrivis au Rév. Ross pour l'assurer que je n'avais aucune mauvaise intention et que j'interromprais le procès s'il promettait de cesser sa conduite injurieuse et calomnieuse...

« Au Canada, ils n'ont que deux lois régissant la diffamation. L'une peut punir le falsificateur en fixant une somme de dommages et intérêts. L'autre pour diffamation criminelle, condamne à l'emprisonnement. J'intentai le procès contre le Rév. Ross avec l'acte criminel, selon le conseil de mes avocats, parce que, n'ayant pas de biens, un procès pour dommages ne l'intimiderait pas ni ne l'arrêterait. Le tribunal de simple police le trouva coupable de diffamation. Mais, quand le cas fut porté en seconde instance, le juge s'en référa à un précédent anglais, dans lequel on soutenait que la diffamation criminelle n'opérerait que dans un cas où le jury estimerait certain qu'il y aurait un danger d'émeute ou de violence. Comme il n'y avait aucun danger que moi-même ou mes amis aient recours à l'émeute, la cause fut rejetée. Je pouvais apporter mon action pour dommages financiers, mais ce serait coûteux pour moi et sans effet sur M. Ross. Lui, cependant, a des difficultés de son côté. Depuis le début de ses attaques contre moi, il a divisé deux congrégations baptistes — l'une à Toronto et l'autre à Hamilton. La dernière fois que l'on entendit parler de lui, il était à Londres, dans l'Ontario, et de nouveau en difficulté avec sa congrégation. Un esprit mensonger est sûr d'être un boomerang ».

            Nous avons cherché en vain, comme l'ont fait de nombreuses autres personnes, à nous procurer une copie de l'audition pertinente de la cour de Hamilton. Pour certaines raisons inexpliquées, aucune n'est valable. En réponse à notre demande de copie du principal greffier de la cour de Hamilton, nous reçûmes une lettre enregistrée d'un juge de paix pour la province d'Ontario, qui donnait un bref rapport du tribunal de police de Hamilton mais rien de plus, et qui déclarait qu'elle contenait tous les détails de l'instruction qu'Il avait pu déterrer en cette matière durant les 40 dernières années.

            Par conséquent, il y a nombre de versions différentes de ce que l'on demanda au Pasteur Russell, sous l'examen croisé de M. Staunton, l'avocat de M. Ross, auquel il répondit par l'affirmative. Certains disent qu'on lui demanda (1) s'il savait le grec, d'autres (2) s'il connaissait le grec et encore d'autres (3) s'il connaissait l'alphabet grec. Nous servions aux quartiers généraux de la Tour de Garde à Brooklyn à l'époque du jugement de Ross, et l'intérêt pour le cas de Ross était intense. Notre souvenir est que la question était soit (1), soit (2). Nous n'avons entendu parler de (3), que beaucoup plus tard.

M.Staunton apparemment demande ensuite à frère Russell s’il pouvait dire les lettres correctes grecques s’il les voyait, ce à quoi il répondit qu'il pourrait faire une faute pour certaines d'entre elles. Lorsqu'on lui demanda s'il pouvait identifier certaines lettres grecques au haut d'une certaine page, il dit quelque chose comme « Je ne sais si je le pourrais ». Quand frère Russell essaya d'expliquer sa méthode, on ne lui permit pas de le faire. Il fut apparemment forcé de déclarer qu'il n'était pas familier avec la langue grecque.

            Aucune accusation de parjure ne fut déposée contre frère Russell, que ce soit par la cour ou par M. Staunton, Le journal Spectator de Hamilton du jour de l'audition, le 17 mars 1913, ne mentionne aucune accusation de parjure, L'accusation de parjure fut plutôt manifestement une des machinations de M. Ross, et il n'était pas même présent au tribunal, mais on rapporta qu'il en était très éloigné !

Nous reproduisons ici les propres remarques du Pasteur Russell sur le sujet, tirées de Reprints 5543, col. 3, bas.

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FRERE RUSSELL POUR CE QUI EST DU GREC ET DE L' HÉBREU

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« Pour ce qui est de mon instruction en grec et en hébreu : non seulement je ne prétends pas avoir une connaissance spéciale de ces deux langues, mais je prétends que pas un seul ministre sur mille n'est un savant en grec ou en hébreu. Etre capable d'énoncer quelques mots grecs n'est d'aucune valeur terrestre.

« Il n'est plus nécessaire non plus d'étudier ces langues afin d'avoir connaissance de la Bible. Nos amis presbytériens ont obtenu à grand prix le dictionnaire et la concordance analytique de Young pour l'hébreu, le chaldéen, le grec et l'anglais, ouvrage que n'importe qui peut se procurer. Et nos amis méthodistes ont publié un ouvrage semblable — le dictionnaire et la concordance analytique de Strong. Et il y en a encore une plus ancienne intitulée : « Dictionnaire et Concordance de l'hébreu, du chaldéen, du grec et de l'anglais (Englishman's Hebrew, Chaldaic, Greek and English Lexicon and Concordance) ». De plus, le dictionnaire de Liddell et de Scott est une autorité classique. Leurs prix ne sont pas inaccessibles pour l'homme moyen. Par ces œuvres une information savante sur le texte original de la Bible peut être obtenue. J'ai ces quatre ouvrages et je les ai utilisés fidèlement. Très peu de professeurs de collège, même, se risqueraient à donner une traduction critique de n'importe quel texte de l'Écriture sans consulter ces véritables ouvrages de référence, qui sont des classiques. Apprendre seulement à lire le grec et l'hébreu sans un cours de 6 ans dans leurs grammaires est plus certainement un obstacle qu'une aide dans l'étude de la Bible ; il est de beaucoup préférable de prendre les ouvrages des savants reconnus auxquels je me suis référé.

« De plus, je vous rappelle les nombreuses traductions de la Bible qui existent maintenant — toutes très bonnes. Je les ai toutes et les trouve très utiles pour la comparaison dans l'étude de n'importe quel texte — l'une d'elles donnant parfois une pensée qu'une autre ne peut donner. L'autre jour, par curiosité, j'ai compté les Bibles en diverses traductions, etc., dans ma chambre d'étude et j'ai trouvé que j'en ai trente deux.

« Pour ce qui est de mes tractations d'affaires... vous avez mon assurance, cher frère, que je ne dois pas un penny à aucun homme sur la terre et que je n'ai jamais pris un penny de qui que ce soit injustement. Au contraire, comme vous savez, j'ai dépensé plusieurs petites fortunes en cherchant à faire du bien à mes compagnons humains — en les aidant à mieux comprendre Dieu et la Bible. Ayant été une fois moi-même un infidèle, et ayant compris par conséquent que j'avais embrouillé les enseignements de la Bible avec les enseignements des credo, et que l'enseignement de la Bible est une glorieuse et grande doctrine, cela a été depuis lors mon affaire et mon plaisir de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour aider mes compagnons mortels à sortir des ténèbres et à venir dans la vraie lumière...

« En réalité, je ne me soucie guère de ce que les hommes peuvent dire ou penser de moi. Naturellement, de telles choses sont douloureuses ; mais elles ne sont que ce que la Bible nous dit concernant ce que sera plus ou moins l'expérience de tous ceux qui voudraient être loyaux à Dieu et à Sa parole. C'est ainsi qu'ils persécutèrent les saints et les prophètes du passé — même le Maître Lui-même ».

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FRERE RUSSELL DONNE DES EXPLICATIONS AU SUJET

DE SON ÉDUCATION ET DE SON ORDINATION

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            Le Rév. Ross et d'autres pasteurs sectaires et des laïques ont eu beaucoup à dire au sujet du soi-disant manque d'instruction et d'ordination de frère Russell. Ils prétendent qu'il était coupable de parjure aussi en relation avec la question de l'avocat Staunton concernant l'ordination. Naturellement, frère Russell, lorsqu'on lui demanda s'il était vrai qu'il n'avait jamais été ordonné, aurait répondu que cela n'était pas vrai, et quand on lui demanda s'il avait été ordonné par un évêque, un pasteur, un ecclésiastique, un concile, etc., il aurait répondu qu'il ne l'avait jamais été. Mais il n'y a aucune contradiction, aucun parjure, ici. Frère Russell l'explique lui-même dans l'extrait suivant des Reprints 5543, col. 2, par 3 (non traduit).

« Et pour ce qui est de la manière dont j'ai reçu mon instruction — cela me semble être de peu de conséquence. J'en ai assez pour servir mes propres desseins, et, apparemment trop pour plaire au Rév. Ross et d'autres de son espèce, qui, ne sachant comment combattre mes propres enseignements théologiques, n'acceptent pas du tout de le faire, mais m'accusent simplement d'ignorance. Alors que je lisais ses viles calomnies, je pensais à ce que le Nouveau Testament dit de St Pierre et de St Jean. Ils étaient si tristement ignorants que tous percevaient qu'ils étaient « illettrés et ignorants ». S'ils vivaient de nos jours, je suppose que le Rév. Ross et compagnie seraient après eux pour les exposer comme n'ayant pas été ordonnés par les baptistes et comme ne sachant, en fin de compte, rien du tout...

« Je n'ai pas besoin de vous dire combien les déclarations du Rév. Ross sont absurdement fausses pour ce qui est de mon ordination ; mais il semble réellement étrange de constater combien ceux qui emploient leurs facultés de penser sur des sujets pareils sont peu nombreux — combien sont rares ceux qui, après avoir lu les déclarations du Rév. Ross, verraient leur absurdité.

« Par exemple, il est un baptiste et fut autorisé ou ordonné par les baptistes — non pas par des méthodistes, des presbytériens, des luthériens, des catholiques ou des épiscopaux. Est-ce qu'un épiscopal reconnaîtrait l'ordination du Rév. Ross ? Certainement pas ! Un catholique romain reconnaîtrait-il son ordination ? Naturellement pas. Ordination signifie seulement autorisation. Les catholiques ne voudraient ordonner ou autoriser que ceux-là seulement qui appartiennent à leur foi. Les baptistes n'ordonneront ou n'autoriseront que ceux qui sont baptistes. Combien il est insensé, alors, de parler de l'ordination d'après leur point de vue !

« Mais l'ordination, selon mon point de vue, le point de vue de la Bible, le point de vue d'un nombre croissant d'étudiants de la Bible dans le monde entier, est différent. C'est une ordination divine. Mais nos amis baptistes et nos amis méthodistes diraient aussi qu'ils reconnaissent une ordination biblique, qu'ils ne dépendent pas plus des une que des autres. Mais nous les défions de prouver qu'ils eurent jamais une ordination divine ou qu'ils y aient jamais pensé. Ils ne pensent qu'à une ordination ou autorisation sectaire, chacun de sa propre secte ou parti.

« En réalité, Catholiques et Protestants sont différents et reconnaissent une ordination divine. Ils prétendent que Jésus a ordonné ses douze Apôtres et que ceux-ci ont des successeurs dans les évêques, qui sont appelés « évêques apostoliques », et, sous la théorie de la « succession apostolique » qu'ils ont la même puissance que les douze Apôtres originaux pour ordonner et pour enseigner. Les étudiants de la Bible croient qu'ils sont dans l'erreur en prétendant cela et que la doctrine de « succession apostolique » n'est pas scripturale.

« La Bible ne reconnaît que douze Apôtres. De plus, la Bible dénonce tous les évêques apostoliques comme étant dans l'erreur. A leur sujet, Jésus dit qu'ils prétendent être des Apôtres et ne le sont pas, mais qu'ils mentent Apoc. 2 : 2. En d'autres termes, contrairement aux superstitions des Catholiques et des Épiscopaux, leurs évêques n'ont aucune autorité quelconque pour ordonner qui que ce soit.

« Quelle est, alors, l'ordination convenable ou autorisation, d'un ministre de Christ, et comment peut-on l'obtenir, selon la Bible ?

« Nous répondons que l'ordination de Dieu ou autorisation, de n'importe qui pour prêcher l'est par l'attribution du saint Esprit. Quiconque a reçu le saint-Esprit a reçu le pouvoir et l'autorité d'enseigner et de prêcher au nom de Dieu. Quiconque n'a pas reçu le saint-Esprit n'a aucune autorité divine ou sanction pour sa prédication. En d'autres termes, il n'est pas ordonné dans le sens le plus élevé, le plus vrai de ce terme.

« Quel est le secret de l'opposition et de la calomnie que l'on est en train de provoquer contre moi et contre tous ceux qui, comme moi, sont des étudiants de la Bible ? C'est la malice, la haine, l'envie, la querelle, de la part de ceux qui s'attachent encore au non-sens des Âges des ténèbres et négligent la vraie étude de la Bible. Ils voient que leur influence s'amoindrit. Mais ils ne se sont pas encore éveillés quant à la vraie situation. Ils pensent que je suis responsable de la diminution de leurs congrégations et de leurs quêtes. Mais ce n'est pas le cas. La difficulté réelle avec eux est que les gens deviennent plus intelligents et ne se laissent plus conduire par le claquement d’un fouet de peur, de création humaine seulement. Les collèges du monde ont enseigné que la Bible est un vieux livre insensé, jusqu'à ce que seuls quelques prédicateurs et quelques personnes instruites du monde croient qu'elle est d'inspiration divine. Ayant perdu la foi dans la Bible, dans les prédicateurs et dans les credo, les gens se tournent du coté de l'athéisme. C'est cela la difficulté réelle.

« Tandis que mon œuvre n'aide, en vérité, à édifier aucune secte quelconque de la chrétienté, elle aide à établir le peuple chrétien dans la vraie foi en Dieu et dans la Bible. Elle leur donne une base solide et une compréhension intelligente comme celle pour laquelle ils avaient auparavant prié et espéré, mais qu'ils n'avaient jamais trouvée, Cela ne provient pas de ma grande capacité, ni de celle de mes associés, mais parce que le moment de Dieu est venu de bénir l'étude de la Bible à la lumière des occasions favorables du jour présent. C'est comme Jésus l'a promis — pour la classe des vierges sages du peuple chrétien qui « apprêtent leur lampe — qui étudient la Bible — et trouvent qu'elle brille fortement et leur montre le nouvel âge de bénédiction sous le Règne du Messie ».

Nous avons ainsi examiné les voies dans lesquelles frère Russell a été faussement calomnié par le clergé et d'autres, et ce que nous avons montré manifeste que leurs accusations sont en effet, fausses. Les propres réponses de frère Russell exposent sous leur jour véritable : les accusations fausses et forgées de toutes pièces. Ses diffamateurs n'ont cité que peu ou rien de ses réponses. La pleine vérité aurait exposé leur duplicité. Ils ne semblent intéressés qu'à la destruction de son influence et de ses enseignements, qui exposent leurs enseignements contraires, tordus, non scripturaux, lesquels sont imprégnés des erreurs des âges de ténèbres. « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées » Jean 3 : 20. Nous nous réjouissons de savoir que la Vérité est puissante et prévaudra finalement, malgré tous les efforts des démons et des hommes pour la détruire de la surface de la terre.

(Présent Truth Sept.-Oct. 1975)

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« COMME IMPOSTEURS QUOIQUE VERIDIQUES »

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DANS mon procès contre The Eagle (l'Aigle) pour diffamation calomnieuse de la réputation, le verdict fut en sa faveur. Un jury de douze hommes a décidé que The Eagle avait raison de faire des attaques haineuses contre moi, malgré l'accusation du juge que, selon la loi, la caricature, pour le moins, était en fait une méchante (et calomnieuse) diffamation. Je suis pressé par mes avocats et mes amis me demandent instamment de porter la cause devant la Cour d'Appel. Je suis tout à fait d'accord avec le juge Kelby qui déclara : « le cas fut présenté impartialement, et franchement au jury ». Les décisions de son « Honneur » me semblent équitables. J'apprécie très hautement la capacité et l'énergie de mes avocats, M. Sparks et M. Rutherford. Je n'ai aucun grief ni aucun murmure contre la providence divine qui a permis ce que je considère être un verdict très injuste. En interjetant appel à la Cour nous avons suivi l'exemple du Maître qui demanda pourquoi on Le frappait contrairement à la loi Jean 18 : 23. St. Paul de même fit appel à la justice conformément à la loi Actes 25 : 10. C'est ce que j'ai fait ; et à moi comme à eux, la protection de la loi me fut refusée. Je ne murmure pas. Je suis en bonne compagnie.

            Je me souviens, d'autre part, que ce fut une partie de la volonté divine tout au cours de l'Âge de l'Évangile de permettre à Ses fidèles serviteurs de souffrir des insultes et des pertes. Ce fut le cas de notre Maître « Lui qui, injurié, ne rendait point d'injures ». Quand il plut au Père de Le meurtrir et de Lui faire honte, il déclara : « Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire ? » « toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » 1 Pi, 2 : 23 ; Jean 18 : 11 ; Luc 22 : 42 — [Seg.].

Il en fut de même pour les Apôtres qui écrivirent : « Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde » — « comme imposteurs quoique véridiques ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs » ; « Je porte en mon corps les marques du Seigneur Jésus » — preuves que je suis Son serviteur et Son disciple. Comme st. Paul l'a dit, nous voyons ainsi s'accomplir durant tout l'âge, « et tous ceux qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus, seront persécutés ». Le Maître dit « si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien » 1 Jean 4 : 17 ; 2 Cor. 6 : 8-10 ; Gal. 6 : 17 ; 2 Tim. 3 : 12 ; Jean 15 : 18-19.

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RAPIDE ANALYSE DU CAS

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Je suis intéressé en tout ce qui progresse et qui tend à prouver que nous sommes en train d'entrer dans les grandes bénédictions de la terre pendant les mille ans sous le Messie. Dans les colonnes de THE WATCH TOWER (la Tour de Garde) j'ai remarqué la venue des bénédictions divines en accomplissement de la prédiction que « le désert fleurira comme la rose »,  « la terre donnera son fruit », etc. Il y a cinq ans [écrit et février 1913 — Trad.] nous citions dans les colonnes de THE WATCH TOWER (la Tour de Garde) des rapports concernant « du blé miracle ». Nous donnâmes le nom et l'adresse (Mr STONER) du fermier qui découvrit cette nouvelle céréale et ses rapports concernant ses remarquables qualités. Nous avons également publié le rapport de Monsieur MILLER, expert du gouvernement, qui fit une enquête approfondie à son sujet et se prononça sur ses qualités supérieures.

            Certains de nos lecteurs ont acheté de la semence auprès de Monsieur Stoner au prix de $ 1,25 la livre [La livre [pound] = 453 grs environ.] et confirmèrent le fait. En 1910 un ami de notre Société qui avait cultivé une certaine quantité de ce blé, le vendit comme semence au prix de $ 1.00 la livre et fit don des bénéfices à notre Société. En 1911, le même ami après avoir récolté encore un peu plus de semence demanda que THE WATCH TOWER (la Tour de Garde) en donne le bénéfice à ses lecteurs au prix de $ 1.00 la livre payé par la poste, et en approprie les bénéfices nets pour la continuation de son travail. Un autre ami, qui avait un peu de la même semence en fit don également, la quantité totale en étant de 20 bushels (1 bushel = 1 boisseau = 36 litres).

            Pour rendre service à nos lecteurs, nous fîmes mettre cette semence de blé en paquets de 1 livre et nous l'expédiâmes du bureau de la Tour de Garde, exactement de la même manière que le gouvernement des États-Unis manipule de semblables semences à Washington. Nous fîmes cette transaction à la demande d'autres personnes et dans leur intérêt, et nous les créditâmes sur nos livres de leurs résultats, mettant de côté pour eux, proportionnellement, des actions avec droit de vote dans notre Société. Nous ne demandâmes rien pour le blé, à notre connaissance. Nous ne fîmes que donner le rapport de l'expert du gouvernement, du donateur, et de nos amis qui avaient essayé le blé. Nous n'avons agi que comme intermédiaires.

            Néanmoins, tout ce qui fut dit au sujet du blé fut complètement prouvé lors de ce jugement par des témoins experts intéressés et désintéressés, et leur témoignage ne fut pas mis en doute. Il fut également montré que le fermier Stoner et son collaborateur commercial, M. Knight, ne firent aucune vente de ce blé au-dessous de $ 1.25 la livre jusqu'en septembre 1911, et qu'ils avaient un contrat écrit entre eux qu'aucun blé ne devait être vendu à aucun prix avant l'année suivante — 1912. Tout à coup en septembre 1911, ils changèrent de plans, considérant qu'ils avaient un stock suffisant de blé, abaissèrent le prix à $ 5.00 par boisseau, environ au moment où tout le blé de la Tour de Garde avait été vendu à $ 1.00 la livre. L'avocat de The Eagle (l'Aigle) prétendit que c'était une preuve de fraude de la part de la Tour de Garde — et une excuse suffisante pour les assauts calomniateurs de The Eagle (l'Aigle) à mon sujet.

            Ce fut en vain que mon avocat chercha à montrer au jury la méchanceté de The Eagle et qu'il m'attaquait en réalité sur des bases religieuses ; qu'il s'était fait le champion de certains de mes ennemis cléricaux, et cherchait à détruire mon influence, et si possible, à me chasser de Brooklyn. Au tribunal se trouvaient environ 25 de mes amis, qui avaient parcouru de grandes distances à leurs propres frais pour avoir une possibilité de dire un mot en ma faveur. Par certains dédales de la loi concernant les preuves, ceux-ci ne purent être entendus en ma faveur.

A la place, la loi donna à l'avocat de The Eagle le privilège de dire contre moi faussement toute espèce de mal — à cause des doctrines de Christ que je soutiens et enseigne. Il fut autorisé à me décrire, comme The Eagle l'avait fait dans sa caricature — comme un voleur et un brigand, s'affublant du vêtement d'un ministre de Christ. Il fut autorisé à ridiculiser « le blé miracle », quoique je n'aie absolument rien eu à faire avec lui, ni même pour le nom qui lui fut donné ; et malgré le fait que fut prouvée sa supériorité.

            Il lui fut permis de fulminer contre moi comme si j'étais un criminel qui puisse jouer le rôle de président de la WATCH TOWER Bible and Tract Society, d'affirmer que j'avais cette position d'une manière corrompue et illégale, et que j'utilisais mal le revenu de la Société d'une manière inexpliquée et à mon propre avantage. Entre temps, des vingtaines de ceux qui étaient présents au tribunal, et des milliers dans tout le pays auraient été contents de témoigner que leurs dons étaient venus à la Société parce qu'ils ont la plus grande confiance en mon intégrité et ma direction de ses affaires en tant qu'agent exécutif, et que si qui que ce soit d'autres avait été président, leurs donations auraient été plus petites ou peut-être complètement nulles.

Probablement place qu'il y avait sept catholiques dans le jury, l'avocat de The Eagle fut poussé à s'en référer aux sœurs de charité et à leur noble travail en tant que nurses dans les hôpitaux, sans mentionner le fait que ces nurses sont bien payées, et que les hôpitaux dans une grande mesure sont soutenus par des subventions d'Etat.

La « WATCH TOWER Bible and Tract Society » fut tenue dans le mépris parce qu'elle n'avait aucune œuvre d'hôpital ni ne tirait aucun revenu des impôts, et parce que les membres féminins de la Société ne visitent pas les ateliers du pays toutes les semaines ou tous les mois les jours de paye pour extorquer des donations pour son travail. Notre Société fut méprisée aussi parce que nous n'envoyons pas un camion dans la ville pour y collecter des produits d'épicerie et des provisions pour la continuation de notre travail, parce que nous ne faisons pas de quête même le dimanche, parce que nous n'avons jamais demandé un cent ou un $ de qui que ce soit ; et parce que nous n'avons jamais d'expositions, de « grab-bags » (sac où l'on plonge la main pour en retirer une surprise lors de ventes de charité ou de soirées enfantines) etc., de jeux de hasard ou de loteries. Notre Société fut méprisée et ridiculisée parce qu'elle offre sa littérature gratuitement aux pauvres, alors que d'autres Sociétés semblables font payer le même prix aux riches et aux pauvres pour leurs tracts et d'autres publications. The Eagle fut décrit par son avocat comme une colombe, un oiseau de Paradis. Pour le défendre, les protestants du jury furent conduits à espérer échapper du tourment éternel « par les portes de perles » des Cieux, où ils sont bienvenus avec les paroles « bien fait » ! pour avoir donné le verdict à The Eagle. Ni moi ni mes avocats ne pourrions offrir en toute conscience de tels avantages.

Notre maison, « Bethel », où habitent certains de nos ouvriers de la Société, fut méprisée — comparée à un harem, etc. Ceci certainement me transperça profondément le cœur. Je désire beaucoup souffrir, si nécessaire, pour ma fidélité au Seigneur et à Sa Parole ; mais je ressentis une très grande douleur que les flèches qui m'étaient destinées ne m'atteignirent pas toutes moi-même — que plus de cent personnes qui vivent saintement, des hommes, des femmes et des enfants sérieux, qui sont mes collaborateurs dans le travail du Seigneur, soient ainsi l'objet de souffrances injustes. Je ne puis que les exhorter d'appliquer à eux-mêmes les paroles de l’Apôtre : « ne rejetez donc pas loin votre confiance qui a une grande récompense » ; « car vous avez besoin de patience afin que, après avoir fait la volonté de Dieu, vous receviez la promesse » ; « vous avez enduré un grand combat de souffrances ; soit en ce que vous avez été offerts en spectacle par des opprobres et des afflictions, soit en ce que vous vous êtes associés à ceux qui ont été ainsi traités » Héb. 10 : 35, 36, 32, 33.

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AUCUNE PLAINTE CONTRE LA LOI

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            Je n’ai aucune plainte à formuler contre les lois de notre pays, ni contre le système du jury, ni en particulier contre les douze hommes qui, dans mon jugement, prononcèrent un verdict injuste. J'estime que nos lois sont des plus étonnamment justes. Je me suis souvent émerveillé que des hommes imparfaits et déchus aient réussi à élever des barrières aussi excellentes contre le péché et l'injustice. Je ne peux pas voir qu'une méthode plus impartiale que notre système de jury pour éprouver un cas puisse être arrangée par des hommes imparfaits. Je ne crois pas non plus que le jury moyen désire pervertir la justice. J'attribue plutôt l'erreur judiciaire à l'imperfection de la connaissance humaine. La suspicion et la supposition du mal sont des herbes qui semblent croître de manière prolifique dans toutes les pensées. Elles naissent spontanément dans le cœur dégradé. Il y a une disposition semblable à juger les autres par soi-même, et une telle réalisation d'impulsions pécheresses que l'homme moyen avec assez de naturel, impute mal, chaque fois que cela lui est suggéré.

St Paul énonça ce principe en disant : « l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu ; ... et il ne peut les connaître [comprendre] » 1 Cor. 2 : 14. Notre Société et son travail, le travail de notre Seigneur et le travail des Apôtres et de ceux qui sont régénérés depuis lors, sont si loin des conceptions de ceux qui ne sont pas régénérés « qu'elles leur sont folies » — hypocrisie, fraude, imposture. Si Jésus et les Apôtres et les saints fidèles de dix huit siècles ont tous appartenu à cette classe, j'aurai bon courage et ne serai pas honteux d'appartenir à la même.

J'y suis d'autant plus encouragé, que je réalise que le grand jour de bénédiction, le grand jour de mille ans du Royaume du Messie, est proche — on en voit l'aurore maintenant. Bientôt Satan, « le prince des ténèbres » sera lié peur mille ans, et ne séduira plus les nations Apoc. 20 : 2, 3, 6. Les ténèbres n'auront plus la permission de se déguiser en lumière, et la lumière d'être calomniée comme étant des ténèbres. Les yeux des aveugles seront ouverts, ainsi que les oreilles des sourds. Cette glorieuse période, comme Il a déclaré le prophète, sera « le désir de toutes les nations » Aggée 2 : 7. Alors, non seulement l'Église verra Dieu face à face et comprendra Ses providences du temps présent, mais le monde entier verra la lumière de ce temps heureux pour lequel nous prions : « Que Ton Règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

 

                    Sincèrement, et fermement, je reste un serviteur de Dieu.

 

                    CHARLES TAZE RUSSELL. Brooklyn, le 29 janvier 1913.

 

(Watch Tower 15 février 1913 R’ P 5189).

 

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LES ENSEIGNEMENTS BIBLIQUES

ET LE NOM DU PASTEUR  RUSSELL A L’HONNEUR

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Parce que le M.M.I.L. recommande et distribue seulement les Études dans les Écritures (6 volumes) du pasteur Russell, on le confond souvent avec les « Témoins de Jéhovah », groupe sectaire qui a adopté pour la première fois ce nom en 193115 ans après la mort du pasteur Russell — à l'instigation de son conducteur, l'homme de loi Joseph F. Rutherford qui, par des ruses légales, prit après la mort du pasteur Russell possession de cette organisation, de sa revue The Watch Tower (changé plus tard en The Watchtower), de son œuvre en général, et graduellement les changea et les pervertit grandement dans leurs idéaux, croyance, enseignements, esprit, méthodes et travaux.

 

Strictement parlant, le pasteur Russell ne fut pas le fondateur de la section des « Temoins de Jéhovah », comme ils le prétendent faussement ; pas plus qu'il n'enseigna aucune des nombreuses fausses doctrines qu'ils ont inventées depuis sa mort. Le M.M.I.L. a publié un livre de 750 pages, Merariism (en anglais), révélant et réfutant nombre de leurs erreurs (voyez également notre brochure « Examen des enseignements des Témoins de Jéhovah à la lumière des Ecritures ».

 

De plus en plus la presse publique et les chrétiens en général en arrivent à discerner la très grande différence qu'il y a entre les enseignements présentés par le pasteur Russell et ceux des « Témoins de Jéhovah ». Tout en s’opposant au sectarisme et aux nombreuses erreurs des « Témoins de Jéhovah », ils acclament le pasteur Russell comme étant un érudit capable en matière biblique, un exégète sérieux et un vrai prophète — quelqu’un qui, s’appuyant sur les Écritures, a prédit correctement l’éclatement de la Guerre mondiale en 1914 et beaucoup d’événements qui depuis ce temps-là se sont passés et se passent au milieu de nous.

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LA CALOMNIE PERTINENTE DE MARTIN ET DE KLANN

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La calomnie grave contre le Pasteur Russell par Martin et Klann. Dans JTG, Appendice, p. 177 en anglais, ils « examinent » le livre Témoins de Jéhovah — La Société du Monde Nouveau, par Marley Cole, qui, il est bon de le signaler, est grandement favorable aux « Témoins de Jéhovah ». Martin et Klann disent de leur « examen » :

« Nous espérons qu'en agissant ainsi, nous pouvons révéler la véritable nature de l’œuvre de M. Cole, qui est une apologie intelligente, haute en couleurs et en faveurs des charlatans anti-chrétiens qui entretiennent la haine et constituent une bonne partie des Témoins de Jéhovah et de leur Tour de Garde » (JTG, p. 117).

Dans leur « examen », Martin et Klann font la liste de diverses déclarations de M. Cole dans son livre comme étant de la « Fiction ». Parmi ces prétendues fictions, ils donnent le fait que le Pasteur Russell « ne prétend à aucune inspiration ». Ceux qui, à l'inverse de Martin et de Klann, connaissent bien les écrits du Pasteur Russell, savent que le Pasteur Russell n'a jamais proclamé être divinement inspiré et que M. Cole avait absolument raison de déclarer ceci dans son livre.

Afin de prouver clairement que le Pasteur Russell ne prétendit pas être divinement inspiré, M. Cole cite à juste titre dans son livre un extrait de la Tour de juillet 1913 (réimpression 5280, col. 2, en anglais — Trad.), où le Pasteur Russell donnait un rapport de voyage et déclarait, « A un endroit, nous avons trouvé qu'un esprit d'antagonisme avait été suscité par la faute de déclarations déraisonnables de la part d'un petit nombre. Il avait fait naître l'idée que le Pasteur Russell et ses écrits étaient divinement inspirés comme le furent les Apôtres des temps anciens. QUELLE GRANDE ERREUR ! QUAND ON NOUS A DEMANDE SI TELLE ÉTAIT NOTRE OPINION, NOUS AVONS PROMPTEMENT ASSURÉ LES AMIS DU CONTRAIRE [nous mettons en lettres majuscules] ».

Ces déclarations positives du Pasteur Russell, qui rejettent l'inspiration divine, sont en accord avec ce qu'il déclara ailleurs dans ses écrits du début jusqu'à la fin de son ministère :

« S'il était convenable pour les chrétiens primitifs d'éprouver ce qu'ils recevaient des Apôtres qui étaient et qui proclamaient être inspirés, à combien plus forte raison est-il important que vous soyez pleinement persuadés que ces enseignements demeurent étroitement en accord avec leurs instructions et celles du Seigneur ; — PUISQUE LEUR AUTEUR NE PRÉTEND A AUCUNE INSPIRATION [nous mettons en majuscules] mais prétend simplement être guidé par le Seigneur, comme quelqu'un utilisé par Lui pour nourrir Son troupeau » (Tour du 1er juin 1893 ; Réimpression 1536, col. 2, § 1 en anglais — Trad.). Et ceci date de deux ans et demi avant sa mort : « NOUS N'AVONS JAMAIS PROCLAMÉ ÊTRE DIVINEMENT INSPIRÉ ni avoir reçu de vision prophétique [nous mettons l'accent] », (Tour du 1er mai 1914 ; Réimpression 5450, § 7). Celle-ci est tirée de l'article peu de temps avant sa mort : « Ce volume ne prétend nullement à l'infaillibilité ; il ne prétend pas être inspiré directement de Dieu pour l'interprétation de Sa Parole [nous mettons en italique ; Vol. 2, Préface, p. v. § 3]».

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CHERCHANT A SOUTENIR LA CALOMNIE

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Mais, en dépit de la citation de M. Cole de la Tour de 1913, Martin et Klann ont cependant mis tous leurs efforts pour soutenir leur grave calomnie contre frère Russell. En persistant dans leur assassinat de caractère. (En JTG, pp. 184, 185), ils persistent et qualifient de « fiction » l'assertion de M. Cole que le Pasteur Russell « Ne Prétendit Nullement à l'inspiration ». Ils cherchent à déprécier la citation de M. Cole de la Tour du 1er juillet 1913 (Réimpression 5280, col. 2) et prétendent que M. Cole « démontre clairement qu'il a, soit un préjugé profondément ancré en faveur des Témoins, soit une ignorance sans bornes de leur littérature et de leurs chicanes historiques ». Ils cherchent ensuite à « réfuter » l'assertion de M. Cole et à « montrer » que le Pasteur Russell avait l'intention de nuire, quand ils déclarent ceci :

« Si M. Cole avait étudié « La Tour de Garde » du 15 sept. 1910, p. 298 [que nous avons réimprimé dans l'article précédent de ce numéro — P.T. en anglais — Trad.], il aurait vu que Russell a sans aucun doute prétendu être inspiré de Dieu pour ses écrits, et d'une manière moins subtile que le dernier paragraphe tel qu'il est cité [par M. Cole] de l'article de 1913. Le paragraphe particulier de l'article de 1910 auquel nous nous référons est entièrement reproduit dans le chapitre 1 de ce livre et bannira tout doute que Russell était des plus modestes dans ses prétentions à l'inspiration. M. Cole aurait dû jeter un coup d’œil à l'index de « La Tour de Garde » de ces années. Il se serait rendu compte que Russell parle souvent avec une « langue fourchue », comme le disent les Indiens, et dans beaucoup de cas trop nombreux pour être cités ici, il n'était absolument pas digne de foi. Cependant, quiconque prétend que ses propres écrits sont pour ainsi dire la Bible arrangée par thèmes et dit ; « voyons par expérience » que si quelqu'un met de côté les « Études des Écritures » et va vers la Bible seule... dans les deux ans il entre dans les ténèbres », est sans le moindre doute un égotiste d'un genre incomparable qui doit se considérer divinement inspiré si le langage a une signification quelconque. Ceci fut fait par Russell, comme nous en avons pleinement l'évidence, en dépit de la propagande de M. Cole et des Témoins de Jéhovah » (JTG, p. 185, 186).

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D'AUTRES FAUSSETÉS, MAUVAISES REPRÉSENTATIONS ET CALOMNIES

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Le paragraphe précédent de Martin et Klann contient des mensonges, des mauvaises représentations et d'autres calomnies contre le Pasteur Russell et manifeste que ce sont eux qui font preuve d'une « ignorance sans bornes » de la véritable situation, ou qu'ils cherchent à voiler le sujet tout entier et à semer la confusion chez tous ceux qui lisent leur déclaration. Comme nous allons le voir, il n'y a absolument aucune prétention réelle ou sous-entendue à l'inspiration divine par le Pasteur Russell dans l'article de la Tour du 15 sept. 1910, mais des évidences du contraire. Il est évident que ce que le Pasteur Russell dit directement en niant l'inspiration divine dans les trois déclarations ci-dessus est absolument vrai.

Martin et Klann disent que M. Cole aurait dû jeter un coup d’œil à l'index de la Tour de Garde. Si eux-mêmes l'avaient examiné convenablement, ils y auraient vu des références aux Réimpressions 1536, 5440, données ci-dessus que nous avons retrouvées facilement grâce à l'index, au sous-titre « Inspiration » et « Pasteur Russell ». Ensuite, ils calomnient encore plus le Pasteur Russell disant, « il parla souvent avec la langue fourchue » donnant l'impression qu'il donna des déclarations contradictoires au sujet de l'inspiration divine — ce qu'il ne fit pas.

Quand ils proclament qu'il n'était « pas digne de foi dans de très nombreux cas », ils n'en citent naturellement pas même un seul. Ils manifestent encore plus une « ignorance sans bornes » et un manque de discernement quand ils proclament qu'en raison de ses déclarations dans la Tour du 15 sept. 1910, p. 298, le Pasteur Russell « doit se considérer divinement inspiré si le langage a une signification quelconque ». En aucun sens ceci ne doit être le cas. C'est la pensée que désirent Martin et Klann, pensée qu'ils essaient de trouver dans cette référence en dépit du fait que le Pasteur Russell a constamment nié avoir reçu l'inspiration divine. Nous allons maintenant reproduire le « paragraphe » de la Tour du 15 sept. 1910, p. 298, tel qu'il est donné par Martin et Klann (JTG. p. 24).

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UNE CITATION TROMPEUSE ET INCOMPLÈTE

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« Si les six volumes des « Études dans les Écritures » sont pour ainsi dire la Bible arrangée par thèmes, dans lesquels on trouve des textes de la Bible comme preuves, il ne serait pas incorrect d'appeler les volumes « La Bible sous une Forme Arrangée ». C'est-à-dire qu'ils ne sont pas simplement des commentaires sur la Bible, mais ils sont pratiquement la Bible même. De plus, non seulement trouvons-nous que l'on ne peut pas voir le Plan divin en étudiant la Bible par soi-même, mais nous voyons aussi que si quelqu'un met de côté les « Études dans les Écritures », même après s'en être servi, après qu'elles lui soient devenues familières, après qu'il les ait lues pendant dix ans — si alors il les met de côté, les ignore et va vers la Bible seule, bien qu'il ait compris sa Bible pendant dix ans, notre expérience nous a montré que dans les deux ans il entre dans les ténèbres. D'un autre côté, s'il avait simplement lu les « Études dans les Écritures » avec leurs références et n'avait pas lu une page de la Bible comme telle, il serait dans la lumière à la fin des deux années, parce qu'il aurait la lumière des Écritures ».

Maintenant, revoyez l'article du Pasteur Russell du 15 sept. 1910 tel qu'il est exactement reproduit dans l'article précédent. Notez spécialement p. 74, dern. §, p. 75 § 1. [les paragraphes « si les six volumes... etc. et De plus, non seulement... (Trad.)]. Non seulement Martin et Klann mettent beaucoup de points en italique sans en faire mention, mais bien pire, après que la deuxième phrase est donnée en partie, le reste de la phrase et du paragraphe, le contexte immédiatement subséquent, est habilement mis de côté et la lecture se poursuit avec le paragraphe suivant, sans aucune indication d'une omission quelle qu'elle soit ! Ce que Martin et Klann désignent comme le « paragraphe » est une partie d'un paragraphe fusionné avec le suivant, sans aucune indication que ce soit.

Le contexte qui modifie et qui est omis de la deuxième phrase est « ... puisqu'il n'y a aucun désir d'éditer une doctrine quelconque ou une pensée sur n'importe quelle préférence individuelle, ou sur n'importe quelle sagesse individuelle, mais de présenter le sujet tout entier selon les lignes de la Parole de Dieu. C'est pourquoi nous pensons qu'il est prudent de suivre ce genre de lecture, ce genre d'instruction, ce genre d'étude de la Bible ».

Le mot « puisque » au début de cette citation veut dire « parce que », montrant ainsi que la partie omise de la déclaration donne le pourquoi de la déclaration de la première partie. Ainsi, quand le Pasteur Russell déclara que les six volumes des Études dans les Écritures « sont pratiquement la Bible arrangée par thèmes », « sont pratiquement la Bible », il était ajouté un « puisque », ou « parce que » (qui fut adroitement omis par Martin et Klann sans aucune indication), c'est-à-dire, « il n'y a aucun désir d'édifier une doctrine quelconque ou une pensée, sur n'importe quelle préférence individuelle ou n'importe quelle sagesse individuelle, mais de présenter le sujet tout entier selon les lignes de la Parole de Dieu ». Ainsi le Pasteur Russell donna à la Bible sa place légitime d'autorité principale.

Au vu de ce qui précède, la proclamation de Martin et de Klann que le paragraphe pertinent de la Tour du 15 sept. 1910 fut « reproduit dans son entité dans le chapitre 1 du livre (JTG) » n'est pas vraie, et elle n'est qu'une autre manifestation qu'ils parlent « avec la langue fourchue ».

Notez aussi comment certains autres extraits du contexte de l'article du 15 sept. 1910 (naturellement pas mentionnés par Martin et Klann) montrent clairement et d'une manière concluante que le Pasteur Russell ne voulait pas dire que les Études sont l'équivalent de la Bible ou qu'il était divinement inspiré, ainsi que le proclament Martin et Klann. Le Pasteur Russell dit : « Les six volumes des Études dans les Écritures ne furent pas écrits pour supplanter la Bible » (nous mettons en italique ; p. 87 de ce numéro).

« Si, au même moment, dans une lecture future, nous arrivions à un point où quelque chose ne nous semblerait pas clair et que nous pensions à certains passages des Écritures qui ne semblent pas être aussi en harmonie avec celui-ci que nous l'avions pensé précédemment, nous trouverions qu'il est de notre devoir de nous référer tout de suite aux Écritures, parce que les Écritures sont l'étendard » [nous mettons en italique], et avec cette référence aux Écritures nous chercherions à discerner si oui ou non nous avons fait une erreur dans nos examens précédents » (p. 88, § 3).

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« LES ÉTUDES DANS LES ÉCRITURES » NE REMPLACENT PAS LA BIBLE

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« Ceci ne revient pas, par conséquent, à prendre les ÉTUDES DANS LES ÉCRITURES pour remplacer la Bible, parce que, bien loin de se substituer à la Bible, les Études, au contraire, se réfèrent continuellement à elle ; et si quelqu'un a un doute quelconque concernant une référence ou si sa mémoire fait quelque peu défaut, qu'il se rafraîchisse la mémoire, et, en fait, qu'il veille à ce que sa pensée même soit en harmonie avec la Bible — non pas simplement en accord avec les Études dans les Écritures, mais en accord avec la Bible [combien ceci est exprimé clairement et explicitement] » (p. 88, § 3).

D'après ce qui précède, il semble clairement évident que Martin et Klann sont coupables de chercher à lire dans la référence de la Tour du 15 sept. 1912 leur pensée désirée, à savoir que c'est une « fiction » de déclarer que le Pasteur Russell « ne prétendit nullement à l'inspiration » ; or, la preuve est clairement à leur encontre et montre que ce n'est pas une fiction et que le Pasteur ne prétendit jamais avoir l'inspiration divine. Il semble être aussi évident que le fait qu'ils omettent sans aucune indication une partie importante d'une phrase qui présente des modifications dans leur citation de la Tour du 15 sept. 1912, et le fait qu'ils ignorent le contexte qui modifie dans cet article — lequel modifie leur pensée désirée — sont des manifestations claires de ce qu'ils n'ont pas exercé « l'esprit de clarté et d'honnêteté » qu'ils revendiquaient, qu'ils n'ont pas manifesté « l'intérêt de la vérité » qu'ils prétendaient avoir, mais qu'ils ont plutôt calomnié le Pasteur Russell et qu'ils ont persévéré dans cette calomnie et l'ont intensifiée.

            C'est pourquoi nous sommes contraints de conclure que, en dépit du désaveu de Martin et de Klann, leurs calomnies et leurs mauvaises représentations sont exprimées avec l'intention de noircir le caractère du Pasteur Russell, non pas dans le but de trouver la vérité mais de la cacher derrière des rationalisations apparemment plausibles. Nous devons considérer la pauvreté absolue de leur cas quand ils ont recours à de telles tactiques sournoises pour atteindre leur but.

Alors que les doctrines et les agissements des « Témoins de Jéhovah » sont de diverses manières en désaccord avec les enseignements des Écritures donnés par le Pasteur Russell (Bible Standard N° 362, 429, 463, 537 etc., E.B. N° 58, 92-93, etc.), la majeure partie des critiques des « T. de J. » sont portées contre le Pasteur Russell. Puisque de nombreux points d'objection envers les « T. de J. » sont attribués à tort au Pasteur Russell, on peut dire à juste titre que les blâmes qu'il reçoit pour les excès de J.F. Rutherford et d'autres conducteurs de la société après sa mort en 1916 sont une autre forme de calomnies contre le Pasteur Russell : Alors que les « T. de J. » n'ont jamais cessé de mettre l'accent sur des Vérités défendues par frère Russell et qui nient les erreurs des credo de la chrétienté — telles que le tourment éternel, la conscience des morts et l'immortalité de l'âme, on peut regretter que les conducteurs « T. de J. » ont, dans une grande mesure, perdu l'esprit d'équilibre, d'amour et de réjouissance, qui prévalait sous le Pasteur Russell et l'ont remplacé par un esprit d'intolérance, de répression et de crainte (voyez notre brochure « T. de J. »).

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« DE DANGEREUX EXPERTS (?) DES SECTES RELIGIEUSES »

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Nous avons ci-dessus considéré en premier lieu certaines calomnies contre le Pasteur Russell telles qu'elles sont publiées en JTG. La même matière est essentiellement répétée dans « Le Royaume des Sectes », un livre à grande diffusion dans les séries « Sectes Modernes » de Martin et Klann, qui classe les « Témoins de Jéhovah » avec les « Sectes Non Chrétiennes » (apparemment n'importe quel groupe religieux qui prétend être chrétien et qui ne se conforme pas aux doctrines des credo de base de la chrétienté nominale).

En considérant ceux qui ne comprennent pas comme nous ce qu'enseigne la Bible, il nous est permis d'objecter à toute erreur, et nous le faisons ; nous évitons cependant de médire de ceux qui nous critiquent — nous confinons nos objections sur des points de doctrine, dirigeant nos lecteurs vers les Écritures, la raison et les faits pour « éprouver toutes choses » Es. 1 : 18 ; 8 : 20 ; Actes 17 : 11 ; 18 : 4 ; 1 Thess. 5 : 21 ; 1 Jean 4 : 1-4. Le fait que nous avons choisi une partie de JTG, avec ses commentaires sur Marley Cole comme base de notre réfutation, ne devrait pas non plus être interprété dans le sens que notre but a été ici de défendre la cause de M. Cole ou de la Société de la Tour de Garde, mais de défendre la Vérité ! Nos commentaires concernant Martin et Klann ont rapport directement au fait qu'ils calomnient le Pasteur Russell, et non pas à n'importe laquelle de leurs critiques des « Témoins de Jéhovah » ou des autres groupes religieux.

Quoi qu'il en soit, étant donné leurs attaques calomniatrices contre le Pasteur Russell et les Étudiants de la Bible (dont nous n'avons pas considéré la plupart d'entre elles), nous nous posons des questions quant à l'intégrité de leurs œuvres publiées. Parce qu'ils se sont déclarés « experts » en matière de « sectes religieuses », et que des groupes religieux étranges dans ces dernières années ont accaparé la pensée d'un si grand nombre de personnes, les livres de Martin et Klann ont reçu un grand appui de la part de l'église nominale, ceci dans un effort de « résister à la marée » et dans un effort pour comprendre la montée des mouvements religieux destructeurs. Une phrase dans l'introduction de JTG, p. 7 témoigne d'une telle confiance :

« Le résultat est que l'Église a une grande dette de gratitude envers le Rev. Walter Martin et le Rev. Norman Klann qui ont collaboré dans cette étude de bonne source ». Telle est la créance avec laquelle ont été reçus leurs écrits. Néanmoins, les membres de l'église nominale et les autres qui ont adopté et propagé les livres de Martin et Klann se doivent d'examiner s'ils peuvent, en toute bonne foi, ou dans un esprit d'amour chrétien, se permettre d'avoir des liens avec des assassinats de caractère aussi méchants et de semblables tromperies scolastiques. Selon les paroles du Pasteur Russell, « nous avons notre opinion ».

            Cet article a été préparé de telle sorte qu'il puisse être donné (ou une photocopie de celle-ci) à tout frère de la Vérité ou à quiconque a pu être troublé par les calomnies de Martin et Klann réfutées ici, pour les aider à voir les calomnies pertinentes pour ce qu'elles sont et pour se rendre compte que Martin et Klann sont des guides douteux.

            Nous n'avons considéré qu'un petit nombre de calomnies à l'encontre du Pasteur Russell. Nous avons fait ceci en priant et en espérant que cela se prouvera être une bénédiction aux frères et aux autres et, si peu que ce soit, une défense de la cause du Pasteur Russell. Nous croyons que la meilleure façon de faire ceci, c'est d'étudier fidèlement, en mettant en pratique et en propageant les enseignements que le Seigneur nous a donnés par lui. On devrait faire ceci en tout temps, mais encore plus à la période de son anniversaire.

            Puisions-nous entreprendre spécialement, de même qu'il le fit, la prédication du message du Royaume et la réfutation des erreurs du tourment éternel, de la conscience des morts, de l'immortalité de l'âme, etc. Puissions-nous remercier Dieu quotidiennement dans la prière d'avoir oint le Pasteur Russell, et que Dieu bénisse sa mémoire Ps. 112 : 6.

 

Present Truth sept-oct. 1984, pp. 76-78.

 

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